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Quand une poussière d’étoile devient un espoir

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Ce matin, en allant aux toilettes, j’ai sorti de l’emballage LE petit bâton. Vous savez, celui que l’on redoute par-dessus tout.  Et alors que j’attends LE résultat, je pense à mon premier fils qui a 20 mois et à mes jumeaux qui nous ont quitté il y a de cela, à peine 3 mois. Dois-je pleurer? Dois-je être heureuse? Est-ce que j’ai le droit d’être heureuse aussi rapidement?

 

Et les réponses sont arrivées en même temps qu’une deuxième ligne très fine sur le dit bâton.

 

Bien sûr que j’ai le droit d’être heureuse. Bien sûr que je dois pleurer, de peine et de joie.

Je n’ai pas moins de chagrin. Une nouvelle grossesse ne rend pas le deuil plus facile p. Parce que ce sont deux choses distinctes.

 

J’ai autant de peine pour mes deux bébés parties trop vite. Mais je suis également heureuse d’être à nouveau maman, heureuse que mon plus vieux soit grand frère pour une troisième fois, et que mes jumeaux aient un petit frère ou une petite sœur. Je sais qu’ils seraient heureux. Je le sais parce que si ce n’était pas le cas, je ne serais pas tombée enceinte aussi vite.

 

Je suis certaine que leur petite sœur ou leur petit frère est  grâce à eux, et qu’ils veilleront sur lui ou elle pour que tout se passe bien.
Est- ce que je suis stressée? Le mot est faible, je suis terrifiée et tellement inquiète. Mais je sais que j’ai deux merveilleux anges là-haut qui veillent sur nous. Et ça, ça me remplit de bonheur.

 

Vicky Maman de Xavier et maman orpheline de Thomas et d’Édouard
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