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J’ai fêté la fête des Mères une seule fois et c’était lors de ma grossesse. Dans une épicerie, la caissière m’a offert une fleur en cette occasion et je me sentais maman. Peut-être parce que les gens autour de moi me le faisait sentir et surtout parce que c’était ce que je ressentais.

 

Depuis peu, je ressens une dualité, encore une fois, peut-être parce que personne ne fait un geste pour cette fête et très certainement parce que je me demande quelle est la définition du mot maman. Bien sûr j’ai porté la vie, je l’ai attendu avec amour, en faisant des projets et préparant mon corps et mon environnement. Mais d’un autre côté, je n’ai pas donné la vie, je ne l’ai pas élevé d’où la dualité que je ressens en ce jour. Je ne devrais pas me sentir moins mère qu’une autre. Et pourtant.

 

J’ai vécu une bonne partie de grossesse et j’ai plein de souvenirs. J’aurais aimé être plus qu’une mère orpheline, c’est certain. Je me dis qu’il aurait 5 ans et me demande ce qu’il m’aurait fait comme petit bricolage mais sans en être triste.

 

En tant que maman orpheline, le jour de la fête des Mères est un jour particulier, plein d’émotions.

Ma conclusion, malgré ma dualité récente, c’est que l’on est papa ou maman du moment que l’on s’implique, que l’on aime ce fœtus, ce bébé, cet enfant.

Jessica, Franco-Canadienne est maman orpheline de Kitsuné depuis 2011. Elle pensait depuis longtemps partager sur le deuil périnatal pour aider à le comprendre et apporter une autre sorte de soutien aux familles endeuillées.

 

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